Découvrez 21 questions puissantes pour explorer votre authenticité et vivre une vie alignée avec vos valeurs. Un voyage transformateur vers une meilleure connaissance de soi.

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Dernier épisode du podcast:

21 Jours pour une Autodiscipline Équilibrée : Transformez Votre Vie

Vous avez des questions sur votre parcours avec la méthode 8X ALIMENTATION CONSCIENTE ? Vous n’êtes pas seul(e). Dans cette session, nous explorons 9 questions fréquentes qui touchent à des aspects clés de votre guérison : le rôle du journal, la consommation de sucre, la gestion de l’alcool, ou encore l’influence des personnes autour de vous. Ces réponses, claires et bienveillantes, sont là pour éclairer votre chemin, renforcer votre motivation et vous guider vers la liberté alimentaire. Prenez quelques minutes pour découvrir des stratégies concrètes et adaptées à vos besoins.

  1. Quel est le but du journal dans l’approche “8X ALIMENTATION CONSCIENTE” ?
  2. Quel est le rôle de l’alcool dans les compulsions alimentaires ? Dois-je boire de l’alcool pendant ma guérison ?
  3. Dois-je continuer la thérapie ?
  4. Comment gérer le fait que d’autres personnes autour de moi suivent un régime ?
  5. Pouvez-vous parler davantage du cerveau inférieur, expliquer pourquoi il ne représente pas vraiment “moi” et comment m’en détacher ?
  6. Je n’arrive pas à manger du sucre avec modération. Dois-je arrêter d’en consommer complètement ?
  7. Je mange en excès d’une manière qui ressemble beaucoup à des compulsions. Mon surcroît d’appétit semble aussi problématique que mes crises de boulimie, et cela me donne l’impression de perdre le contrôle.
  8. Comment les personnes à qui j’ai confié mes crises de boulimie peuvent-elles m’aider au mieux ?
  9. Combien de temps faudra-t-il pour que les envies de compulsion disparaissent une fois que j’ai cessé d’y céder ?

Question 1 : Quel est le but du journal dans l’approche “8X ALIMENTATION CONSCIENTE” ?

Réponse :
Premièrement, tenir un journal n’est pas obligatoire pour la guérison. Souvenez-vous que les deux objectifs principaux sont :

  1. Rejeter les envies de compulsion.
  2. Manger suffisamment.

Donc, vous n’avez absolument pas besoin de tenir un journal pour atteindre ces deux objectifs, mais il peut être un outil utile pour vous aider, et je vais expliquer pourquoi.

Façons utiles d’utiliser un journal

  1. Retenir des concepts clés : Si vous apprenez quelque chose qui vous aide à mieux comprendre votre problème, écrivez-le pour vous en souvenir. Cela peut inclure des idées de mes livres, d’audios ou d’autres ressources utiles.
  2. Noter vos propres réflexions et idées : Souvent, une idée ou une révélation vous aidera à comprendre que vos envies de compulsion ne sont que des pensées parasites. L’écrire renforce cette prise de conscience.
  3. Suivre vos réussites : Reconnaissez vos succès. Par exemple, si vous avez rejeté une envie ou mangé suffisamment alors qu’auparavant vous auriez restreint, écrivez-le et soyez fier(e) de vous.
  4. Lister vos motivations pour la guérison : Écrivez toutes les raisons pour lesquelles vous voulez être libre des compulsions alimentaires. Cela renforce votre motivation.
  5. Observer vos schémas : Notez les moments où les envies surviennent, les pensées associées et vos réactions. Cela développe votre capacité à reconnaître les pensées parasites comme des messages erronés du cerveau inférieur.
  6. Focus sur d’autres aspects de la vie : Écrivez sur des sujets positifs en dehors de l’alimentation. L’objectif final est de détourner l’attention des comportements alimentaires vers des activités enrichissantes.

Façons inutiles ou contre-productives d’utiliser un journal

  • Ne l’utilisez pas pour analyser les raisons émotionnelles profondes de vos compulsions. Chercher à “trouver la cause” est inefficace et maintient la mauvaise habitude.
  • Ne vous focalisez pas sur le problème ni ne vous trouvez d’excuses pour avoir agi sur une envie.

Utilisez plutôt le journal pour simplifier votre démarche et vous concentrer sur les deux objectifs : rejeter les envies et manger adéquatement.

Question 2 : Quel est le rôle de l’alcool dans les compulsions alimentaires ? Dois-je boire de l’alcool pendant ma guérison ?

Réponse :
Tout d’abord, cette réponse ne s’applique pas aux personnes ayant des problèmes d’alcoolisme. Si c’est votre cas, je vous recommande de consulter des ressources spécialisées.

Si votre consommation d’alcool est normale mais que vous remarquez qu’elle interfère avec votre rétablissement, voici quelques points à considérer :

  1. Réfléchissez à votre expérience passée :
    • L’alcool déclenche-t-il toujours une compulsion alimentaire chez vous ?
    • Si vous buvez modérément, arrivez-vous à rester en contrôle et à rejeter les envies de compulsion ?
    • Est-ce qu’après un certain nombre de verres, vous perdez toute motivation pour la guérison ?
  2. L’effet de l’alcool sur votre cerveau :
    L’alcool diminue vos inhibitions et affaiblit légèrement les fonctions de contrôle dans votre cerveau supérieur. Cela n’élimine pas votre capacité à rejeter les envies, mais cela peut rendre la tâche plus difficile.
  3. Préparation : Si vous décidez de boire :
    • Mangez suffisamment avant de consommer de l’alcool.
    • Planifiez ce que vous ferez après avoir bu pour éviter de céder aux envies.
    • Rappelez-vous que certaines actions, comme conduire en état d’ébriété, restent hors de question même sous l’effet de l’alcool. Vous pouvez aussi rejeter les envies de compulsion dans ces moments.
  4. Lien historique avec les compulsions :
    Si vos premières crises sont survenues lorsque vous buviez, il est possible que votre cerveau ait associé l’alcool à la compulsion. Sachez que ce lien peut être brisé avec le temps.

Conclusion : Observez vos propres schémas et comportements. Si l’alcool vous pousse presque toujours à avoir des crises, il est parfaitement acceptable de ne pas en boire temporairement, le temps de renforcer votre capacité à rejeter les envies.

Question 3 : Dois-je continuer la thérapie ?

Réponse :
Je sais que dans mes livres, j’exprime des réserves sur la thérapie traditionnelle pour la boulimie, mais cela ne signifie pas que toute thérapie est inutile. Voici des points à examiner pour déterminer si votre thérapie est bénéfique :

  1. La thérapie soutient-elle vos deux objectifs de guérison ?
    Si votre thérapeute vous aide à :
    • Rejeter les envies (en les voyant comme des pensées parasites).
    • Manger adéquatement.
      … alors il est tout à fait possible de combiner cette approche avec la thérapie.
  2. La Psychothérapie traditionnelle (approche psychodynamique) :
    • Cette approche tente de découvrir les causes émotionnelles profondes des compulsions.
    • Cependant, il n’y a pas de preuve que résoudre ces causes élimine l’envie de manger en excès.
    • Analyser les émotions peut en réalité renforcer la mauvaise habitude en accordant trop d’importance aux envies.
  3. La Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) :
    • Cette approche est plus efficace car elle vise à changer les pensées et comportements directement.
    • Mais elle peut parfois trop complexifier les pensées liées aux compulsions, au lieu de simplement les rejeter comme du “bruit neurologique”.
  4. Les autres objectifs thérapeutiques :
    Si vous suivez une thérapie pour des problèmes non liés à la boulimie, cela peut être bénéfique. Assurez-vous simplement qu’elle ne renforce pas l’idée que vos compulsions sont profondément enracinées dans vos émotions.

Conclusion : Si la thérapie vous aide à atteindre les deux objectifs (rejeter les envies et manger suffisamment), elle peut être une ressource utile. Sinon, il peut être temps de reconsidérer votre approche.

Question 4 : Comment gérer le fait que d’autres personnes autour de moi suivent un régime ?

Réponse :
Vous devez rester centré(e) sur votre propre parcours. Voici des conseils pour y parvenir :

  1. Réalisez que les régimes ne sont pas sains pour vous :
    Même si d’autres semblent “réussir”, vous savez que les régimes vous conduisent à des compulsions. Leur chemin n’est pas le bon pour vous.
  2. Les apparences sont trompeuses :
    Beaucoup de personnes qui suivent un régime semblent avoir tout sous contrôle, mais en réalité, elles peuvent :
    • Lutter intérieurement contre des envies intenses.
    • Être en train de développer des compulsions.
  3. Développez une nouvelle perspective :
    • Observez les personnes qui mangent normalement sans obsession ni restriction.
    • Concentrez-vous sur la diversité des corps et des expériences.
  4. Gérez les commentaires des proches :
    Si vos proches vous encouragent à suivre un régime, il peut être utile de poser vos limites avec bienveillance. Expliquez-leur que les régimes ne sont pas sains pour vous.

Rappel important : Même si voir d’autres personnes suivre un régime vous déclenche des pensées négatives, ce n’est jamais une excuse pour céder à une compulsion. Vous pouvez rejeter ces pensées.

Question 5 : Pouvez-vous parler davantage du cerveau inférieur, pourquoi ce n’est pas vraiment « moi » et comment m’en détacher ?

Réponse :
Le cerveau inférieur est une partie de vous, mais ce n’est pas l’endroit où réside votre identité. Voici comment comprendre cette distinction :

  1. Le rôle du cerveau inférieur :
    • Il est responsable des fonctions primitives et des habitudes automatiques.
    • Il s’occupe de votre survie (comme vous pousser à boire lorsque vous avez soif).
    • Il réagit automatiquement, sans réflexion rationnelle.
  2. Pourquoi ce n’est pas « vous » :
    • Le cerveau inférieur génère des envies automatiques pour des comportements qui ont été renforcés (comme les compulsions).
    • Ces envies vont souvent à l’encontre de vos véritables désirs. Votre cerveau supérieur (rationnel et conscient) est ce qui vous définit.
  3. Comment vous en détacher ?
    • Observez ces envies comme provenant d’une partie distincte de vous-même.
    • Ressentez la différence entre :
      • La “voix” du cerveau inférieur (exigeante, impulsive, centrée sur le plaisir immédiat).
      • La voix de votre cerveau supérieur (sage, calme, tournée vers votre bien-être à long terme).
    • Plus vous prenez conscience de cette séparation, plus il devient facile d’ignorer les messages parasites du cerveau inférieur.

Exercice mental : Lorsque vous ressentez une envie, dites-vous : « Ceci vient de mon cerveau inférieur, mais ce n’est pas moi. » Avec la pratique, cette prise de recul deviendra intuitive.

Question 6 : Je n’arrive pas à manger du sucre avec modération. Devrais-je arrêter complètement le sucre ?

Réponse :
La réponse à cette question dépend de vous. Voici quelques points pour vous aider à décider :

  1. Évitez la restriction excessive :
    • Le sucre devient plus attractif si vous êtes dans un état de privation (cause fréquente des compulsions).
    • Assurez-vous de manger suffisamment et d’être bien nourri(e) pour réduire vos envies intenses de sucre.
  2. Observez vos schémas :
    • Si manger un peu de sucre déclenche systématiquement des compulsions incontrôlables, il est peut-être plus simple de l’éviter temporairement.
    • Si vous remarquez que vous pouvez vous arrêter après une portion, vous pouvez apprendre à manger du sucre avec modération.
  3. Pratiquez la modération avec conscience :
    • Apprenez à observer vos envies sans y céder, comme vous le faites pour les compulsions alimentaires.
    • Rappelez-vous que les sensations de plaisir associées au sucre sont naturelles, mais vous avez la capacité de vous arrêter.
  4. Votre décision est personnelle :
    • Certains choisissent d’éliminer le sucre pour faciliter leur rétablissement.
    • D’autres préfèrent apprendre à coexister avec le sucre, en définissant des limites douces et raisonnables.

Quelle que soit votre décision, ne vous culpabilisez pas si vous en mangez. L’important est de manger suffisamment et d’éviter les compulsions.

Question 7 : Je mange parfois excessivement, et cela ressemble beaucoup à une compulsion. Que dois-je faire ?

Réponse :
Si votre surconsommation ressemble à une compulsion, il peut être utile de travailler sur les deux comportements en même temps. Voici pourquoi :

  1. Identifiez les comportements problématiques :
    • Faites la distinction entre :
      • Surmanger légèrement (exemple : manger un peu trop ou grignoter) → Cela est normal et ne doit pas être une priorité pour l’instant.
      • Surconsommation problématique (ressemblant à une compulsion) → Cela doit être traité en même temps que les compulsions.
  2. Évitez la perfection :
    • Vous n’avez pas besoin de manger parfaitement pour guérir. Concentrez-vous d’abord sur l’arrêt des crises et des surconsommations graves.
  3. Traitez-les comme des envies :
    • Les envies de surconsommation sont souvent des habitudes similaires aux compulsions. Vous pouvez les rejeter de la même manière : en les voyant comme du bruit neurologique.

Question 8 : Comment les personnes à qui j’ai confié mon problème peuvent-elles m’aider ?

Réponse :
Il n’existe pas une seule manière de recevoir du soutien. Voici quelques suggestions :

  1. Avoir un modèle positif :
    • Prenez vos repas avec des personnes qui ont une relation saine avec la nourriture. Cela peut vous inspirer et vous rassurer.
  2. Exprimez vos envies :
    • Dire à voix haute que vous avez une envie (à vous-même ou à une personne de confiance) peut réduire son intensité.
  3. Planifiez des moments d’échange :
    • Si vous êtes vulnérable à certaines heures, demandez à cette personne de vous appeler ou de vous envoyer un message pour vous soutenir.
  4. Établissez vos limites :
    • Si quelqu’un vous donne des conseils inappropriés (sur l’alimentation ou le poids), expliquez calmement ce qui vous aide réellement.
  5. Rappelez-vous que la guérison dépend de vous :
    • Même avec du soutien, vous seul(e) pouvez rejeter les envies et manger suffisamment.

Question 9 : Combien de temps faudra-t-il pour que les envies disparaissent une fois que j’arrête d’y céder ?

Réponse :
Les envies disparaissent généralement en 6 mois à un an, mais cela varie selon plusieurs facteurs :

  1. Progrès non linéaire :
    • Les envies ne diminuent pas chaque jour de manière prévisible. Certaines journées seront plus difficiles, mais cela fait partie du processus.
  2. Votre histoire personnelle :
    • Si vous avez eu des compulsions pendant plusieurs décennies, il est possible que cela prenne plus de temps.
  3. La restriction alimentaire :
    • Si vous continuez à vous priver, vos envies risquent de revenir avec plus de force. Assurez-vous de manger suffisamment.
  4. L’acceptation des envies :
    • Plus vous apprenez à accepter les envies sans vous en inquiéter, plus elles perdront de leur pouvoir.

Rappelez-vous : Vous pouvez toujours rejeter une envie, qu’elle apparaisse aujourd’hui, demain ou dans plusieurs mois. Avec le temps, les envies s’estompent jusqu’à disparaître complètement.

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