Découvrez 21 questions puissantes pour explorer votre authenticité et vivre une vie alignée avec vos valeurs. Un voyage transformateur vers une meilleure connaissance de soi.

À la découverte de soi : 21 questions pour révéler votre véritable essence (PDF Gratuit)

Dernier épisode du podcast:

21 Jours pour une Autodiscipline Équilibrée : Transformez Votre Vie

10 Mythes Sur l'Autodiscipline Que Vous Devez Absolument Connaître

12 Mythes Sur l’Autodiscipline Exposés : Ce Que Vous Devez Vraiment Savoir

Tout le monde semble avoir une opinion sur l’autodiscipline. Des conférenciers motivateurs aux amis bien intentionnés, les conseils sur ce sujet sont nombreux. Mais dans quelle mesure ce que vous entendez est-il réellement vrai ?

 

« La seule façon de vraiment comprendre l’autodiscipline est de séparer les mythes des vérités.»

Dans un article de Harvard Business review “Le côté obscur de la maîtrise de soi”, Michail D. Kokkoris et Olga Stavrova interrogent la science sur le bien-fondé de la maîtrise de soi, et posent une question: Résister à la tentation est-il toujours bénéfique?

Nous allons démystifier ces 12 mythes courants sur l’autodiscipline qui pourraient vous freiner. Que vous vous efforciez de manger plus sainement, de faire plus d’exercice ou de terminer enfin ce gros projet, connaître les faits peut faire toute la différence.

Mythe n° 1 : la volonté est tout ce dont vous avez besoin

Il est communément admis que si vous rassemblez suffisamment de volonté, vous pouvez tout accomplir. Cependant, cette notion simplifie à outrance la complexité du comportement et de la motivation humains. La volonté est une ressource limitée. Considérez-la comme un muscle qui s’épuise avec le temps. Les chercheurs ont montré que se fier uniquement à la volonté peut conduire à l’épuisement professionnel et à la fatigue décisionnelle.

Envisagez plutôt de créer des habitudes et des routines qui soutiennent vos objectifs. Lorsque vous automatisez certaines parties de votre routine quotidienne, vous réservez votre volonté pour les moments qui en ont vraiment besoin. Par exemple, fixer un moment précis chaque jour pour faire de l’exercice ou travailler peut rendre la tâche plus naturelle et moins difficile au fil du temps.

L’essentiel est de reconnaître que si la volonté est un atout, elle doit faire partie d’une stratégie plus large qui comprend aussi l’aspiration, la prise en compte des besoins, la conscience de soi,  la connaissance de soi, la concentration, et la connexion.

Imaginez que vous essayez de gravir une montagne uniquement avec votre force physique. Vous ferez peut-être des progrès, mais sans les bons outils et la bonne préparation, ce sera une bataille difficile – littéralement ! Cette analogie fonctionne parfaitement pour le concept de volonté par rapport à une stratégie complète d’autodiscipline. La volonté est cette explosion d’énergie initiale sur laquelle vous comptez pour commencer.

Cependant, le véritable succès vient d’un mélange de plans bien pensés, d’habitudes établies et de recherche de soutien en cas de besoin. Considérez la planification comme votre carte et votre équipement. Cela vous aide à prévoir les défis et à les contourner. La formation d’habitudes agit comme les actions automatiques que nous prenons, rationalisant notre parcours. Et le soutien externe ? C’est votre guide, offrant des idées et une motivation que vous ne trouverez peut-être pas par vous-même.

En intégrant ces éléments, vous créez un cadre solide qui ne repose pas uniquement sur une simple détermination. Cette approche multidimensionnelle rend non seulement le parcours plus fluide, mais augmente également vos chances de réussite à long terme. Alors la prochaine fois que vous êtes confronté à une tâche ardue, rappelez-vous : ce n’est pas seulement une question de volonté. Équipez-vous d’une stratégie solide et regardez-vous conquérir ces sommets.

 

Mythe n°2 : l’autodiscipline est synonyme de privation

L’une des plus grandes idées fausses est que l’autodiscipline équivaut à une vie de privation et de manque de joie. Vous pourriez penser qu’être discipliné signifie que vous devez renoncer à tous vos plaisirs et vivre un style de vie monotone et restrictif. Cependant, rien n’est plus faux.

En réalité, l’autodiscipline consiste à trouver un équilibre et à faire des choix conscients qui correspondent à vos objectifs à long terme, et non à éliminer la joie de votre vie. Il s’agit de donner la priorité à ce qui compte vraiment pour vous plutôt qu’à vos désirs momentanés. Ainsi, plutôt que de considérer l’autodiscipline comme une voie de privation, considérez-la comme une stratégie qui vous aide à créer une vie plus épanouissante et plus motivée.

Prenez, par exemple, votre régime alimentaire. Être discipliné dans vos habitudes alimentaires ne signifie pas que vous ne pourrez jamais profiter de vos aliments préférés. Il s’agit plutôt de trouver un équilibre sain qui vous permet de vous faire plaisir de temps en temps sans compromettre vos objectifs de santé généraux. Il s’agit d’une pratique de modération, et non d’éradication.

Mythe n°3 : La maîtrise de soi peut limiter les expériences émotionnelles

Des études prouvées lient la maîtrise de soi avec la perte des émotions extrêmes. L’une des raisons pour lesquelles les personnes qui ont une bonne maîtrise de soi résistent aux tentations est qu’elles ressentent moins de désirs tentants. Mais cela peut aussi signifier que ces personnes ont des expériences émotionnelles moins intenses, c’est-à-dire qu’elles réagissent aux situations de manière plus neutre.

Effectivement, la maîtrise de soi mène à une perception plus équilibrée des évènements, par l’acceptation des des bons et moins bons côtés inhérets à chaque situation.

Mythe n°4 : l’autodiscipline emmène à une vie déséquilibrée

Une autre idée fausse courante est que l’autodiscipline signifie travailler sans interruption, sans pause. En réalité, prendre des pauses régulières est essentiel pour maintenir des niveaux élevés de productivité et prévenir l’épuisement professionnel. Imaginez que vous essayez de courir un marathon sans vous arrêter : vous vous épuiseriez rapidement. De même, vous pousser trop loin sans vous reposer peut entraîner de la fatigue et une baisse de motivation.

Une autodiscipline efficace consiste à prévoir du temps pour vous détendre et vous ressourcer. Cela peut être aussi simple que de faire une petite promenade, de pratiquer la pleine conscience ou de vous adonner à un passe-temps. Ces activités offrent un répit bien nécessaire, vous permettant de retourner à vos tâches avec une énergie et une concentration renouvelées. N’oubliez pas que l’autodiscipline consiste à créer des habitudes durables qui vous aident à atteindre vos objectifs à long terme.

Mythe n°5 : La maîtrise de soi peut conduire à des regrets à long terme

Certains personnes ont tendance à regretter d’avoir exercé trop de maîtrise de soi (par exemple, en choisissant le travail au détriment des loisirs) et d’avoir manqué les plaisirs de la vie. Cette expérience de regret n’apparaît qu’avec le temps.

Ici, ce n’est pas l’autodiscipline qu’il faudrait incriminer, mais plutôt le fait d’avoir vécu sans définir ses propres valeurs fondamentales, et sans avoir organisé la vie autour de ces piliers fondateurs, ces principes propres à chacun de nous qui font que la vie mérite d’être vécue.

Un piège courant est d’aller d’objectif en objectif, sans pour autant que ces batailles parfois durement gagnées ne participent à cette définition intime que nos avons chacun de ce que d’est que de “réussir sa vie”.

Mythe n°6 : La maîtrise de soi peut entraîner une augmentation de la charge de travail

Les gens ont tendance à compter sur les autres qui ont une grande maîtrise de soi, ce qui peut donner à ces derniers le sentiment d’être surchargés. Par exemple, un employé qui sait très bien faire preuve de maîtrise de soi peut être surchargé par les demandes de ses collègues d’entreprendre des tâches et des responsabilités, car ils savent tous qu’il parviendra à répondre de manière fiable à toutes les demandes.

Dans ce cas, ce n’est pas l’autodiscipline qu’il faudrait incriminer, mais plutôt le manque de limites interpersonnelles et personnelles.

Mythe n°7 : l’autodiscipline est surhumaine

Un autre aspect essentiel de l’autodiscipline est de comprendre vos limites et de savoir quand demander de l’aide. Il est facile de tomber dans le piège de penser qu’être autodiscipliné signifie tout gérer par soi-même. En réalité, rechercher de l’aide peut être une force considérable. En discutant de vos difficultés avec des amis, des mentors ou des professionnels, vous pouvez acquérir de nouvelles perspectives et stratégies que vous n’auriez peut-être pas envisagées.

Mythe n°8 : l’autodiscipline n’a pas d’empathie

Il est tout aussi important de pratiquer l’autocompassion. Lorsque vous vous efforcez d’autodiscipline, il est essentiel d’éviter d’être trop dur avec vous-même. Les erreurs et les revers font partie du processus. Au lieu de vous décourager, considérez ces moments comme des occasions d’apprendre et de grandir. En étant gentil avec vous-même, vous créez une approche plus saine et plus efficace pour atteindre vos objectifs.

Mythe n°9 : l’autodiscipline, c’est uniquement de la souffrance

Une idée fausse courante est que l’autodiscipline équivaut à un manque de plaisir. En réalité, l’autodiscipline ne consiste pas à se priver, mais à faire des choix conscients qui correspondent à vos objectifs à long terme. Il est parfaitement normal de se faire plaisir dans des choses que vous aimez ; la clé est la modération et l’équilibre. En vous permettant des plaisirs ou des temps d’arrêt occasionnels, vous évitez les sentiments de ressentiment et d’épuisement, ce qui facilite le respect de vos routines de discipline au fil du temps.

Une idée fausse courante est que l’autodiscipline signifie renoncer à tout plaisir et à toute jouissance. Rien n’est plus faux ! En fait, intégrer de petites récompenses et des pauses dans votre routine peut en réalité augmenter votre productivité et améliorer votre concentration. Par exemple, l’utilisation de la technique Pomodoro (travailler pendant 25 minutes puis faire une pause de 5 minutes) peut rendre les tâches ardues plus faciles à gérer.

Mythe n°10 : l’autodiscipline exige une volonté forte

Un autre mythe est que l’autodiscipline nécessite une volonté extrême. En réalité, l’autodiscipline consiste davantage à créer un environnement propice et à mettre en œuvre des stratégies efficaces qu’à compter uniquement sur la détermination. Imaginez que vous essayez d’étudier dans une pièce bruyante ; même la volonté la plus forte pourrait faiblir. Au lieu de cela, aménager un espace d’étude dédié, loin des distractions, peut considérablement améliorer votre capacité à rester discipliné.

La véritable autodiscipline consiste à mettre en place des systèmes et des habitudes qui réduisent le besoin de prendre des décisions constantes. Prenons par exemple le processus de gestion du temps. Des techniques comme le blocage du temps (la technique Pomodoro ) et la matrice d’Eisenhower vous aident à hiérarchiser les tâches et à répartir le temps efficacement, éliminant ainsi le chaos et le stress qui accompagnent souvent un manque de structure. L’utilisation d’applications de suivi des habitudes comme Loop Habit Tracker peut fournir des progrès visuels et vous garder motivé.

N’oubliez pas que l’autodiscipline est une compétence qui peut être développée au fil du temps avec les bonnes stratégies et l’état d’esprit, sans avoir besoin d’une volonté constante et épuisante.

Développer l’autodiscipline est en effet réalisable. En démystifiant ces mythes et en adoptant des stratégies et des outils pratiques, vous pouvez vous préparer à un succès durable sans vous sentir dépassé.

Mythe n°11 : La maîtrise de soi peut être utilisée à mauvais escient.

Les personnes qui se maîtrisent semblent réussir mieux dans toutes leurs activités, y compris celles qui sont antisociales; mais cette problématique interpelle plutôt les valeurs personnelles de chacun.

Mythe n°12 : L’autodiscipline est un autre nom pour dire “création d’habitudes”.

Il est important de noter que la construction d’habitudes est l’une des principales fonctions de l’autodiscipline, mais pas le tout. L’autodiscipline est la force directrice qui vous permet d’agir conformément à vos objectifs ; certaines de ces actions peuvent être transformées en habitudes, mais pas toutes. Par exemple, disons que l’un de vos objectifs est de réparer votre relation brisée avec votre fils. Pour ce faire, vous devrez vous comporter d’une certaine manière avec lui, pour établir des relations et des connexions. Il ne s’agit pas de prendre l’habitude de faire quelque chose – comme tenir un journal tous les soirs – mais de répondre aux besoins du moment de manière à faire avancer votre cause. La nature dynamique et imprévisible des relations humaines est telle que la construction d’habitudes ne peut pas être la (seule) solution ; vous avez besoin d’autodiscipline pour agir conformément à certains principes. L’autodiscipline inclut la construction d’habitudes, mais c’est bien plus que cela.

L’autodiscipline inclut la construction d’habitudes, mais c’est bien plus que cela.

Pour créer des habitudes, configurer des déclencheurs et modifier votre environnement sont de bonnes astuces. Pour les autres manifestations de l’autodiscipline, il n’y a pas de raccourcis. Vous devez être conscient et faire preuve de volonté selon les besoins du moment.

Mythe n°13 : L’autodiscipline est un trait de personnalité avec lequel vous êtes né ou non.

Cette croyance est à la fois trompeuse et décourageante. La vérité est que l’autodiscipline n’est pas une caractéristique innée mais une compétence qui peut être développée au fil du temps. Pensez-y comme apprendre à jouer d’un instrument ou maîtriser une nouvelle langue. Cela nécessite de la pratique, de la patience et de la persévérance.

Bien sûr, certaines personnes peuvent trouver plus facile d’être disciplinées en raison de leur éducation ou de leur environnement, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas la cultiver aussi. Vous pouvez commencer par de petits objectifs gérables et développer progressivement votre autodiscipline. N’oubliez pas que chaque étape, aussi petite soit-elle, est un progrès.

Ce qu’il est important de comprendre, c’est que l’autodiscipline est une compétence, pas un trait inné. Pensez-y comme à l’apprentissage d’un instrument ou à la maîtrise d’une nouvelle langue. Cela demande du temps, de la pratique et beaucoup de patience. Ne soyez pas trop dur avec vous-même si vous trébuchez en cours de route ; les échecs font naturellement partie du voyage.

La première étape vers le développement de l’autodiscipline consiste à reconnaître son importance. Que ce soit dans le cadre de vos études ou de votre vie professionnelle, l’autodiscipline vous permet d’organiser efficacement vos tâches, de les hiérarchiser et de les mener à bien jusqu’à leur achèvement. Ce processus ouvre la voie à un succès constant.

Une façon pratique d’améliorer votre autodiscipline consiste à gérer efficacement votre temps. Des techniques telles que le blocage du temps et la matrice Eisenhower vous aident à allouer des créneaux horaires spécifiques à différentes tâches. Cela augmente non seulement la productivité, mais vous aide également à rester concentré et motivé.

Une partie essentielle de l’autodiscipline consiste à créer un environnement propice à la réussite. Consacrez un espace spécifique à l’étude ou au travail, sans distractions. Vous pouvez utiliser des outils comme Focus Writer ou des bloqueurs d’applications pour minimiser les interruptions numériques. Ces petits changements peuvent avoir un impact important sur votre capacité à maintenir votre concentration.

Pourquoi s’arrêter là ? Pour approfondir votre compréhension et votre engagement envers l’autodiscipline, inscrivez-vous à notre cours en ligne sur l’autodiscipline. Cette formation par email offre des perspectives complètes et des stratégies pratiques pour vous aider à maîtriser l’autodiscipline, ouvrant la voie au succès dans votre vie personnelle et professionnelle.

Sources:

https://hbr.org/2020/01/the-dark-side-of-self-control

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.0022-3506.2004.00263.x

https://psycnet.apa.org/buy/2011-28783-001

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0191886913012932?via%3Dihub

https://academic.oup.com/jcr/article-abstract/33/2/273/1849580?redirectedFrom=fulltext&login=false

https://psycnet.apa.org/record/2015-17303-003

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/1088868310381084

 

error: